La cérémonie de Las Fadas remonte à l’Espagne médiévale - avant l’expulsion de 1492 - hélas elle n'est que rarement fêtée de nos jours à part dans certaines familles turques ou balkaniques.
L'idée, ancrée dans la croyance populaire espagnole médiévale, était que le nouveau-né était entouré de fadas (fées) qui venaient assister aux célébrations suivant sa naissance. On craignait que les mauvaises fées, vexées de ne pas être invitées, souhaitent se venger*, et on cherchait à protéger le bébé. Pour cela, on le faisait passer d’une personne à une autre en lui souhaitant de bons vœux pour que les mauvaises fées pensent que les buenas fadas (bonnes fées) étaient déjà là à s'occuper de l'enfant. Les Juifs, influencés par leur environnement mais fidèles à leur foi en ont fait une célébration familiale et communautaire à leur façon.
Selon l'interprétation juive, les buenas fadas sont simplement des malahines guadradores (anges gardiens), les mala'him qui veillent sur un enfant.