L'Aron Hakodech qui trône majestueusement dans le Beth Midrach de la Yechiva de Poniovitch (ou Ponevezh) à Bnei Brak, et que l'on voit en arrière plan sur la plupart des portraits de Rav Chakh, est sans doute l'un des plus célèbre du monde. Au delà de son style baroque qui ne laisse personne indifférent, plusieurs particularité en font une pièce d'exception. Mais comment est-elle arrivée là ?
dimanche 20 mars 2016
lundi 12 janvier 2015
Las Fadas
La cérémonie de Las Fadas remonte à l’Espagne médiévale - avant l’expulsion de 1492 - hélas elle n'est que rarement fêtée de nos jours à part dans certaines familles turques ou balkaniques.
L'idée, ancrée dans la croyance populaire espagnole médiévale, était que le nouveau-né était entouré de fadas (fées) qui venaient assister aux célébrations suivant sa naissance. On craignait que les mauvaises fées, vexées de ne pas être invitées, souhaitent se venger*, et on cherchait à protéger le bébé. Pour cela, on le faisait passer d’une personne à une autre en lui souhaitant de bons vœux pour que les mauvaises fées pensent que les buenas fadas (bonnes fées) étaient déjà là à s'occuper de l'enfant. Les Juifs, influencés par leur environnement mais fidèles à leur foi en ont fait une célébration familiale et communautaire à leur façon.
Selon l'interprétation juive, les buenas fadas sont simplement des malahines guadradores (anges gardiens), les mala'him qui veillent sur un enfant.
L'idée, ancrée dans la croyance populaire espagnole médiévale, était que le nouveau-né était entouré de fadas (fées) qui venaient assister aux célébrations suivant sa naissance. On craignait que les mauvaises fées, vexées de ne pas être invitées, souhaitent se venger*, et on cherchait à protéger le bébé. Pour cela, on le faisait passer d’une personne à une autre en lui souhaitant de bons vœux pour que les mauvaises fées pensent que les buenas fadas (bonnes fées) étaient déjà là à s'occuper de l'enfant. Les Juifs, influencés par leur environnement mais fidèles à leur foi en ont fait une célébration familiale et communautaire à leur façon.
Selon l'interprétation juive, les buenas fadas sont simplement des malahines guadradores (anges gardiens), les mala'him qui veillent sur un enfant.
samedi 3 janvier 2015
Kortadura de fashadura
Évadons-nous quelques instants loin du froid hivernal pour une nouvelle escapade en terre séfarade, avec une autre coutume liée à l'arrivée d'un enfant : la kortadura de fashadura.
Alors que de nos jours, on entend qu’il est très néfaste, voire "interdit" de préparer quoi que ce soit avant la naissance d’un enfant, voici une tradition séculaire qui va à l’encontre de cette idée.
mercredi 14 mai 2014
Refus de guett : quelles solutions ?
Bon alors on parle guett sans arrêt, et tout le monde est d'accord sur le fait qu'un guett, cela ne se monnaie pas.
Mais à l'heure où quelques farfelus proposent son abolition pure et simple, quelles sont les solutions qui pourraient être mises en oeuvre, concrètement, pour éviter de se retrouver dans une situation de messorevet guett ?
Voici un aperçu (qui ne tire pas à boulets rouges sur le rabbinat, lui) des méthodes - utilisées ou non - pour gérer au mieux les divorces.
Mais à l'heure où quelques farfelus proposent son abolition pure et simple, quelles sont les solutions qui pourraient être mises en oeuvre, concrètement, pour éviter de se retrouver dans une situation de messorevet guett ?
Voici un aperçu (qui ne tire pas à boulets rouges sur le rabbinat, lui) des méthodes - utilisées ou non - pour gérer au mieux les divorces.
vendredi 9 mai 2014
L'affaire du divorce au consistoire : cui bono ?
Puisque la nouvelle saga du "WaterGuett" - supposée tenir en haleine la communauté en attendant les joutes du 22 juin - est sur toutes les lèvres, il n'y a pas de raisons que je retienne mon clavier, d'autant plus que maintenant, enfin, toutes les parties se sont exprimées.
Ce qui m'intrigue le plus, c'est cui bono ?
A qui profite le crime ?
Qui avait intérêt à faire de cette sordide (et plutôt banale) affaire de divorce un scandale qui a fait, au sens propre, le tour de la terre en quelques heures ?
Quel est le rôle qu'ont joué chacun des protagonistes mis en cause par les médias ?
(note : cet article est paru le 09/05/14, les passages en gris on été ajoutés le 18/05/14)
Ce qui m'intrigue le plus, c'est cui bono ?
A qui profite le crime ?
Qui avait intérêt à faire de cette sordide (et plutôt banale) affaire de divorce un scandale qui a fait, au sens propre, le tour de la terre en quelques heures ?
Quel est le rôle qu'ont joué chacun des protagonistes mis en cause par les médias ?
Sortons des stéréotypes du mari en position de force qui profite de la situation, de l'épouse méchante, du dayan tyrannique et du rabbin qui en profite pour essayer s'en mettre plein les poches au passage.
(note : cet article est paru le 09/05/14, les passages en gris on été ajoutés le 18/05/14)
mercredi 23 avril 2014
Shlissel 'Hallé
Le minhag sur lequel nous allons nous pencher aujourd'hui est celui de la Shlissel 'Hallé ('halla clé en yiddish).
Pour le chabbat qui vient juste après pessah, certains ashkénazes -surtout des 'hassidim- font une 'halla soit en forme de clé, soit avec un dessin de clé dessus, soit avec une véritable clé dedans.
D'où vient cette étrange coutume ?
Pour le chabbat qui vient juste après pessah, certains ashkénazes -surtout des 'hassidim- font une 'halla soit en forme de clé, soit avec un dessin de clé dessus, soit avec une véritable clé dedans.
D'où vient cette étrange coutume ?
jeudi 17 avril 2014
Vous reprendrez bien un peu de salade de prépuces ?
R. Shabbatai Lipshütz, expert reconnu en segoulot, mentionne dans son recueil Sefer HaShamaim une bien curieuse coutume :
Manger le prépuce après la brit mila serait une puissante segoula pour engendrer un garçon.
Avaler un prépuce ? Quelle étrange idée, surtout quand on sait que la cannibalisme n'est pas très bien vu par notre religion...
Manger le prépuce après la brit mila serait une puissante segoula pour engendrer un garçon.
Avaler un prépuce ? Quelle étrange idée, surtout quand on sait que la cannibalisme n'est pas très bien vu par notre religion...
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