mercredi 19 mars 2014

Ces ashkénazes qui mangeaient des kitniot…

Amis lecteurs (ou lecteurs tout court), vous aurez remarqué que durant l'année écoulée, j'ai publié moins d'articles BH.

Aucun depuis pessah dernier, même, pour être tout à fait honnête.

J'ai précisé BH car j'ai été pris par des occupations non moins nobles, mais je ne vous ai pas oubliés, et j'ai demandé à quelques amis, qui avaient déjà participé de près ou de loin à ce blog, de bien vouloir s'impliquer plus et de m'épauler à un niveau supplémentaire dans cette aventure.
Cela signifie donc l'arrivée prochaine de nouveaux articles, et ça commence maintenant !



A l’approche de Pessah, la question des kitniot redevient d’actualité chaque année. 

Entre séfarades, on s’interroge sur pourquoi tel ou tel groupe mange certaines kitniot mais pas les voisins. 
Entre ashkénazes, on pourrait penser qu’il n’y a pas tellement de controverse, à part à propos des nouvelles "graines" telles que le quinoa qui font s’interroger certains rabbins. 

Et pourtant… parmi les kéhilot ashkénazes qui ont vécu depuis des siècles en terres séfarades ou hautement "mélangées", certaines ont au fil des génération abandonné l’interdiction des kitniot. Ainsi, certaines communautés ashkénazes italiennes ou bulgares (il est possible que d’autres communautés soient concernées mais je n’en ai pas trouvé de trace sûre) en consomment - et d’autres non. 

Ce n'était pourtant pas dû à une sorte d'"assimilation" au minhag hamakom car par ailleurs les autres minhagim étaient farouchement préservés. En revanche, il est possible que des impératifs de disponibilité (manque de produits sans kitniot) aient dicté ce comportement "bediavad". 

Quoi qu'il en soit, il semble que cet état de fait ait été reconnu et validé par les rabbins locaux. Par contre, à l’opposé de ceux qui prônent la fabrication d’un "minhag pour tous" (israélien en fait) autorisant les kitniot, lesdits rabbins précisent que si untel déménage dans un lieu où il est facile de s’alimenter bli kitniot à Pessah, comme c'est le cas dans la plupart des endroits aujourd'hui, il est bon voire nécessaire de retourner au minhag ashkénaze de départ, et donc d'arrêter de consommer des kitniot par respect pour la tradition.



1 commentaire:

  1. Pouvez vous preciser vos sources pour le dernier paragraphe concernant le retour au coutume de ne pas manger de kitniyos?

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